Explorer Isère : Trail running à Villard-de-Lans
Explorer Isère : Trail running à Villard-de-Lans

Nous décidons de passer la deuxième moitié des vacances en France afin d’explorer Isère où nous venons de nous installer. Pour ce dimanche, nous choisissons à découvrir les montagnes à Villard-de-Lans, à 35 km sud-ouest de Grenoble. Ce n’est pas la première fois que nous faisons des sorties dans ce département. De plus, nous avons déjà fait deux courses à pied récents—le Trail du Moucherotte et le Trail des Passerelles du Monteyard—qui se situent au sud-ouest de Grenoble.

Explorer Isère, u sentier boisée à Villard-de-Lans
Les sentiers boisés nous donne un répit bienvenu à la forte chaleur.

Une autre raison de partir à la montagne est d’échapper au coup de chaud sur la France. À Grenoble, les températures sont en hausse depuis le début de juillet et la canicule est attendue pour demain. Nous pensons qu’un millier de mètres d’attitude en plus pourrait réduire la température de quelques dégrées. D’ailleurs, nous ne savons quoi faire dans notre modeste appartement face à ces fortes chaleurs.

Pour dimanche, on prévoit 35 degrés celsius à Grenoble. Nous nous sommes préparés pour un parcours de 14 km avec plus de 800 m de dénivelé.

Dénivelé de la sortie à Villar-de-Lans, Isère
Le dénivelé de la sortie à Villar-de-Lans. 800m / D+

Nous avons essayé de nous garer au parking du Pont d’amour, rue l’Echaufaire, le parking public le plus proche du notre parcours. Mais comme le dit le proverbe anglais l’oiseau tardif n’attrape pas le premier ver. Il était 10 heures 30 min quand nous arrivions au petit parking. Le parking était complet et nous devrions nous garer sur chemin de la Fauge, 50m plus loin.  

Sous le Col Vert, 5 km, 1650 m

Explorer Isère, Villard-de-Lans: une belle variété de fleurs alpines
Une belle variété de fleurs alpines.

It était déjà 10h40 lorsque nous avons embarqué sur le parcours à une attitude de 1092 m. Les 700 premiers mètres étaient propices à la course et nous avons débuté doucement, d’abord avec 100m en macadam et le reste sur les sentiers. Puis, nous montions. C’était une montée incessante jusqu’au premier sommet à 1652 m. Nous avons accumulé un dénivelé positif de plus de 500 m en 4,3 km, sous le Col Vert.

Villard-de-Lans, sous le Col Vert, 1650 m.
Sous le Col Vert, 1650 m, Villard-de-Lans.

Pour atteindre le Col Vert, nous devions encore grimper 90 m D+ sur une distance de 300 m.  Au lieu d’aller tout droit sur la GTV (Grande Traversée du Vercors) pour atteindre ce col prisé, nous prenions un sentier non nommé sur la gauche. Si nous avions suivi la GTV jusqu’au Col Vert, nous aurions dû revenir sur nos pas avant de retourner sur ce sentier non nommé.

À peine 300 m plus loin sur le chemin, nous avons vu un éboulis d’environs 3 m de large. Heureusement il n’était pas difficile à traverser, même pour moi. Nous continuions sur le chemin et courions sur les parties plates. Pourtant, notre allure était ralentie par le chemin non ombragé et le soleil verticale de midi. À environs 500 m du éboulis, le sentier a rejoint le Sentier Péronnard. A 6,9 km, une heure 35 minutes se sont passées et nous avons atteint le deuxième sommet à 1678 m.

éboulis
Heureusement l'éboulis n’était pas difficile à traverser, même pour moi.
Bien sûr, l'éboulis n'est pas un problème pour mon guide .

Une descente est toujours suivie d’une une remontée : une grande descente sur des éboulis nous attendait. La première partie de la descente était plus douce, avec une pente moyennant 5% ; en revanche la deuxième partie dépassait plus de 20%. Mes genoux n’ont pas trop apprécié.

Une extra ascension—le Lac du Pré des Preys

e Lac du Pré des Preys.
Un déjeuner avec une vue sur le Lac du Pré des Preys.

L’ascension n’était pas encore terminée. Mon mari s’est mis en tête d’ajouter un peu plus de difficultés en visitant un lac artificiel, Le Lac du Pré des Preys. Alors, au lieu de continuer la descente vers la Combe Charbonnière, nous avons tourné à gauche et avons grimpé 150 m sur une distance de 1.2 km. Au moins, le sentier vers le lac traversait un bois, ce qui apportait l’ombre qui a cruellement défaut.

J’étais de mauvaise humeur dans la montée car je manquais d’énergie. Je n’ai pas bien géré mon retaillement. Cela faisait 4 heures que j’avais pris mon petit déjeuner et 2 heures 30 minutes que nous avons commencé la course, et je n’ai rien mangé.

Nous avons englouti nos sandwichs au jambon fumé, au beurre et aux tomates devant la vue du lac. Je ne savais pas pourquoi on a fait tant d’efforts pour un lac tout à fait ordinaire. Bon, c’était un repas simple mais délicieux. L’air de la montagne et la faim de loup sont de bons ingrédients font des repas somptueux.

Une longue descente sur des routes de gravier sans ombre et des sentiers forestiers.

Le retour—une longue descente

Après une pause déjeuner de 10 minutes, nous avons fait la longue descente finale de 460 m de dénivelé négatif sur une distance de 4.5 km. Le retour s’est fait sur des routes de gravier sans ombre et des sentiers forestiers. Nous avons donné nos jambes une pause à La Clotiquandise, une buvette à quelques mètres de notre parking, pour des glaces artisanales et deux canettes de Schweppes. Une bonne fin de sortie à la montagne pour explorer Isère. 

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